Ils persistent et signent….
Lors du CCE du 12 mai 2010, la direction a confirmé la mise en place de l’annualisation à compter du 1er juillet pour les acceptant à l’avenant.
Pour les refusant, ils se verront effectuer 35h hebdo mais avec une coupure modulable pouvant aller de 45 min à 1h30.
Tous les élus se sont fermement opposés à cette nouvelle organisation du travail proposée par la direction et ont demandé à consulter un expert juridique afin de vérifier la véracité des propositions d’un point de vue légal.
En effet, la législation prévoit qu’entre le code du travail, la convention collective et les accords d’entreprise, le salarié bénéficie de ce qui lui est le plus avantageux.
Or notre direction fait la loi à son goût et nous propose une sauce bien amère.
De plus, comment ne pas se sentir floué quand le courrier joint à l’avenant ne mentionnait pas toutes les possibilités qui s’offraient à nous.
Pourquoi ne pas avoir dit que refuser l’avenant ne mènerait pas au licenciement ce qui a contraint une bonne partie des acceptant à ce choix difficile.
Et contrairement à ce que pense notre cher DG, les refusant ne s’attendaient pas tous à partir avec une somme rondelette de la part de Transcom.
Refuser pour certains c’était ne pas vouloir subir une organisation du travail encore pire que celle en place.
Refuser c’était aussi ne pas vouloir être utilisé comme un outil de production malléable à souhait.
Et aussi prendre le risque de perdre son travail dans un contexte économique bien mis à mal par « la crise » et bien d’autres choses mais c’est un autre débat.
Parallèlement, accepter c’était ne pas vouloir perdre son travail parce que les crédits doivent être remboursés.
Accepter c’était se résoudre à travailler plus pour gagner presque moins.
Accepter c’était l’annualisation et la modulation avec toutes ses contraintes mais peu d’avantages.
Au final, des deux côtés les attentes n’ont pas été réalisées et tous nous nous sentons trompés.
Aussi, un autre combat nous attend pour faire valoir nos droits.
C’est plus que jamais le moment de rester solidaires.
TOUS ENSEMBLE pour obtenir gain de cause.